ARCHEOLOGIE, LINGUISTIQUE,
TRADITION ORALE DE L’ÎLE DE PÂQUES
par Lorena Bettocchi
Ces pages sont destinées à
faire connaître mes études sur l’écriture rongorongo de Rapanui (appelée encore
Ile de Pâques. Ces recherches ont commencé
en 1992.
A ce jour (septembre 2007) mon programme
de travail est le suivant :
- Etude
syllabique et morphologique de la langue marquisienne, de la langue tongienne (ancienne
langue des îles Rarotonga) et de la langue de l'Île de Pâques.
- Pour l’UNESCO,
Paris, Département du patrimoine Immatériel, avec l’aide de Mgr Leclea’h Linguiste :
la langue marquisienne actuelle.
- Etude comparative des toponymes de Rapanui et des Marquises.
- Etude de la tradition orale rapanui avec l’aide de membres du conseil des
anciens, et de la tradition orale des
Marquises qui relate les origines des migrations : l’Ariki Hotu Matua
était Maori rongorongo,
maître en écritures et venait de Hiva, en terre maorie et les Marquisiens venaient de Vava’u aux iles Tonga, foyer polynésien mixte lapita, mélanésien, maori.
- Repérage du répertoire de pictogrammes
rongorongo de Mgr Tepano
Jaussen, des erreurs de traduction et recherche des différentes significations. Restructuration
des récitations de Metoro Taua
a Ure devant Jaussen qui commencent avec la tablette mamari sur www.ile-de-paques.com
– Etude
et publication sur les manuscrits F et G -
Découverte de l’objectif du manuscrit F : la correction du
répertoire Jaussen par un groupe d’initiés rapanui isolés á la léproserie.
-
Expertise
de la tablette du Museo de Historia Natural de
Valparaiso et découverte de ses origines
-
Etude des textes de Thomson, de la Smithsonian
Institution de Washington, mandaté pour
recueillir des renseignements sur les tablettes. Tous les chants de Ure
Vae Iko ont été revus et corrigés.
- Travaux en sémantique en diverses langues polynésiennes sur des sections de
tablettes des Tohuka (répertoire Barthel)
et sur des sections du baton de Santiago qui à mon
sens était celui du Maori rongorongo, le maître
suprême en linguistique. Toujours avec
ma méthode, sous forme de tableau (cf Methode Lorena Bettocchi sur
www.rongo-rongo.com) - Repérage des pictogrammes simples, des groupes nominaux
et des groupes verbaux.
- Participation au Ve Forum des langues
Maori à Tahiti en 1998 et
publication de « LA PAROLE
PERDUE RONGO O’ONO » ISBN 2-9512940-0-X
© Lorena Bettocchi, avec beaucoup de difficultés avec l’Imprimerie
Polytram qui a très mal respecté son contrat, en qualité et en nombre
d’exemplaires… Ouvrage bien accueilli
par la presse, les linguistes et par
Henri de Lumeley (Musée de l’Homme) - Livre rare à présent, classé au British Muséum, à la bibliothèque nationale (lister
La parole perdue sur google).
-
Participation
á la 6e Conférence Internationale Tahiti et Pacifique à Reñaca en septembre 2004 : les actes de la conférence
n’ont pas été publiés car il se trouvaient sur Internet : ce fut une
excuse. J’ai prouvé la morphologie et la structure du rongorongo
et qu’il n’y a pas de signes phalliques dans la proto-écriture océanienne,
sinon des prépositions ou des verbes.
-
Paricipation à la IV Jornada Histórica de los Museos Marítimos de Valparaíso en octobre 2006 sur les données
historiques concernant l’ancienne écriture rongorongo :
les actes furent publiés en 2007 avec mon texte le diaporama est sur Intenet. Voir sur www.isla-de-pascua.com
ou toutes les données en histoire plus approfondies en page accueil de www.rongo-rongo.com.
-
Publications
des dernières données sur les origines de l’ancienne écriture rapanui dans Archivum, revue
historique de Viña del Mar
-
Publication
des corrections du répertoire Jaussen dans Tahiti
Pacifique Magazine sept 2006
-
Etude
complète en épigraphie sur toutes les pierres obtenues des Rapanui
à partir de 1932/36 et comportant une
écriture : sur www.ile-de-paques.com.
Etude spécifique pour le Museo Fonck de Viña.
-
Actuellement :
étude de la tablette Mamari avec un astro-physicien du CNRS
-
Film :
Les Ecritures de l’Océan de France Télévisions RFO
Nouvelle Calédonie en tant que conseillère culturelle pour l’écriture rongorongo et l’iconographie.
-
Une série
de Conférences avec l’Alliance Française de Valparaiso
Remerciements
à tous ceux qui m’ont aidée :
Daniel Sotty
Dominique Proust
Francisco Sazco
Henri de Lumeley
L’Académie
Tahitienne
L’Alliance
Française de Valparaiso
L’Ambassade
et le Consulat du Chili
L’archéologue
Sergio Alejo Rapu
L’association
Vie Rapanui et Fatima Hotu, documentaliste du collège
L’Orstom de Tahiti
Le
British Museum de Londres
Le
Conseil des Anciens de Rapa Nui
Le
Docteur Alfredo Cea de l’Université de Coquimbo
Le Musée
Maritime de Valparaiso
Le
Recteur Juan Riquelme Zucchet ainsi que sa famille
Les
femmes chiliennes, tahitiennes, rapanui
Les
Musées Fonck de Viña, Kon Tiki d’Oslo, S. Englert de Rapanui, d’Histoire Naturelle de Santiago
Monseigneur
Le Cléa’h évêque des Marquises et linguiste
La liste
est longue, je ne vous oublierai pas dans la rédaction de toutes mes pages sur
internet.
Tout le
long de mon cheminement, j’ai rencontré des blocages, des personnes
malhonnêtes.
Mais le
mana qui me lie au peuple polynésien est le plus fort.
Merci à toutes
ces personnes brillantes ou discrètes
qui m’ont aidée, sinon á
retrouver la parole perdue ancienne, d’origine, du moins les paroles
substituées : lorsque tous, nous étudions, de Rapanui
à Valparaiso, en passant par le fin fond
de la Saône et Loire ou une petite vallée des Marquises : nous sommes
touts citoyens du monde dans la recherche
et la foi en l’humain nous anime.
Merci a
Arturo te Ao Tori, a
Gabriel et Mattero Veri-veri et à Juan Araki qui à la léproserie de Rapanui nous donnèrent une leçon d’intelligence et de courage en travaillant sur le rongorongo, alors que tout était perdu. Et Merci au Seigneur qui m’a permis de découvrir leur
travail.
Lorena
Bettocchi 22 août 2007
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